"PARTICIPER À LA VIE DU STADE BRESTOIS"

Fabrice, peux-tu nous présenter le groupe SOFT ?

L'entreprise SOFT est née en 2011 et veut dire Société d’Organisation Financière et Technique. Suite à un changement d’actionnariat en 2018, on est montés en compétence pour créer le groupe SOFT l’année dernière afin de structurer les activités de la société et proposer une offre globale pour l’immobilier d’entreprise. Nous avons aujourd’hui 4 entités : SOFT - Bâtiments clé en main, SOFT - Développement, SOFT - Ingénierie et SOFT - Facility. C’était important de venir rajouter de la compétence dans le groupe notamment sur le volet de la sécurité, de la maintenance ou des critères environnementaux. Le groupe SOFT emploie à ce jour 26 personnes, principalement des ingénieurs, dont 2 spécialisés dans la transition écologique.

L'écologie prend-elle de la place dans vos projets ?

Oui, de plus en plus. Plutôt que de planter des arbres pour compenser l’impact sur l’environnement (ce qui est tout de même bénéfique), nous avons fait le choix de construire des bâtiments de niveau HQE (Haute Qualité environnementale). C’est aujourd’hui qu’il faut faire des efforts pour avoir un résultat demain. Avec le HQE, on va au-delà des normes demandées. Après la RT 2012 (réglementation thermique), on est passés à la RE 2020 (réglementation environnementale). Notre volonté est d’aller déjà plus loin en prenant en compte le bien être des salariés qui travailleront dans ces locaux d’entreprises. Comme c’est le cas du projet en cours avec Orange et OVH sur plus de 4 500 m2 d’espace de travail. Cela concerne l’acoustique, la température, c’est toute une nouvelle philosophie de construction. Nous répondons à tous les types de normes et aujourd’hui le HQE représente 25% de notre activité, demain ce sera 50%.

Le coût d'un bâtiment HQE est-il plus important ?

Sur la durée, non. Le surcoût initial est amorti au bout de 10 ans. Et quand on voit les coûts actuels des énergies qui grimpent, choisir le HQE c’est faire des économies sur la durée. On va baisser la consommation de 15%. On est certifiés, donc les diminutions énergétiques sont contrôlées et garanties. Si je reviens sur le bâtiment Orange et OVH, c’est une facture énergique de 150 000 € en moins par an, soit 1 500 000 € d’économie sur 10 ans. Et on s’est basés sur les coûts de l’électricité et du gaz à ce jour. C’est intemporel.

C'est la marque de fabrique de SOFT ?

Clairement. On a aujourd’hui 5 à 6 projets dans le tertiaire et le logement, ils sont tous HQE. Il n’en existe que 7, depuis que la norme HQE a été créée il y a 15 ans, sur tout le Finistère. Et nous, on va en sortir 4 rien que cette année. Pour nous, cela devrait être la normalité. C’est à l’origine du chantier qu’il faut faire attention, dans le choix des sous-traitants ou des matériaux. Mais ça va plus loin avec la volonté d’avoir des sous-traitants basés à moins de 50 km des chantiers. Quand on sait que l’on fait travailler 250 à 300 personnes chaque jour, cela réduit considérablement l’impact carbone et cela permet de travailler en local. C’est notre responsabilité d’agir, surtout quand on sait que les métiers du bâtiment font partie des plus pollueurs. C’est devenu notre ADN.

On imagine l'équipe plus investie également...

La nouvelle génération des 20-30 ans est formidable là-dessus. Mon équipe d’ingénieurs est beaucoup plus consciente et impliquée dans son travail. Ils ne viennent pas chercher qu’un salaire mais une entreprise à missions, avec des valeurs.