"ON SE SENT À BREST COMME CHEZ NOUS"

Jérôme, parlez nous de l'activité de Guindé...

Notre mission est de rendre étanche à l'air et à l'eau tous types de charpentes pour des bâtiments que ce soit dans l'industriel, l'agro-alimentaire, le tertiaire, les espaces commerciaux ou les plateformes logistiques. Depuis notre base de Pleudihen-sur-Rance (22), nous évoluons sur le grand Ouest. Nous travaillons avec des partenaires du Stade Brestois, comme la Sill à Landivisiau ou le Réseau Le Saint à Guipavas. En ce moment, on a de beaux chantiers en cours avec notamment le Groupe Laisné, à Pleumeleuc (35). Il y a d'autres réalisation en cours ou à venir à Cancale, Nantes, Carhaix ou encore Rouen.

L'activité se porte bien...

Tout à fait. Nous sommes sur un chiffre d'affaires de 20M€ cette année et nous continuons à nous développer. On vient de rajouter une corde à notre arc avec le rachat d'une entreprise de charpente en Charente. Cela nous permettra de développer l'activité de Guindé sur la région Sud-Ouest et surtout de compléter notre panel de compétences avec la charpente. En additionnant les 2 structures, cela portera à 80 le nombre de salariés.

Qu'est-ce qui vous a amené à devenir partenaire du Stade Brestois ?

J'ai une histoire particulière avec le Stade Brestois puisque j'ai été joueur lors de la saison 1997-1998. Le club évoluait alors en CFA et c'est Pascal Robert, à ce moment-là coach de l'équipe première qui m'a fait venir au poste d'attaquant. Je n'ai marqué qu'un but en championnat, c'est sûrement pour ça que l'aventure avec Brest s'est arrêté là. mais j'ai gardé un bon souvenir de mon passage à la pointe bretonne. Il y a quelques années, j'ai repris contact avec Pascal, devenu alors Directeur Général du club, quand les frères Le Saint avaient pour projet de construire leur nouveau siège à Guipavas. J'ai pu les rencontrer, Gérard et Denis sont des gens formidables, et depuis nous figurons parmi les plus gros partenaires du Stade Brestois. Même s'il y a2 heures de route pour venir à Brest, avec mon frère, on se sent ici comme chez nous. Il y a une vraie amitié qui s'est nouée avec les dirigeants du club, cela dépasse le simple partenariat. C'est une fierté d'être dans cette famille brestoise, il y a une chaleur humaine ici. Ce n'est que du bonheur !

Vous avez aussi gardé un pied dans le football au Dinan-Léhon FC...

Oui, je suis vice-président du Dinan-Léhon FC et je m'occupe plus particulièrement des sections jeunes. Et puis, pour la petite histoire, le Stade Brestois est venu nous affronter en Coupe de France l'année dernière. Je me souviens du tirage, tout le monde s'est retourné vers moi en me disant que c'était mon match ! Cette rencontre a été une vraie opposition, Dinan-Léhon a joué le coup à fond et ça s'est terminé aux tirs au but. Une très longue séance, on a dû battre le record au bout d'une séance de tirs au but invraisemblable (0-0, 13-12 aux t.a.b.). On accueille également l'été le Stade Brestois dans le cadre de leurs matches de préparation, et c'est toujours un plaisir. Sur Dinan, on suit logiquement en premier lieu le Stade Rennais, mais depuis quelques temps, on me parle aussi du Stade Brestois. Je pense que notre communication sur Brest y contribue.

Vous soutenez aussi d'autres sports dans la région ?

Dans le cadre de notre communication et de notre réseau professionnel, nous sommes très présents dans le monde du sport qui véhicule des valeurs fortes et positives. On a des places au Stade Rennais, on est partenaire du rugby à Vannes, de l'équipe cycliste à Dinan, ou encore de l'Open de tennis de Taden. Avec mon frère, nous aimons soutenir les ambitions sportives, ça a beaucoup de points communs avec le monde de l'entreprenariat.

Crédit photo : Ouest-France